Dans «Fantômes», Jérôme Meizoz convoque ces figures invisibles qui continuent d'agir en nous, ces absents devenus présences intimes – êtres et souvenirs qui nous habitent d'autant plus qu'ils sont évanouis.
Evocation du parcours militant de Paul Meizoz dans les luttes sociales des années 1930 à 1950. Originaire du Valais, il est envoyé comme travailleur industriel en France et se politise en 1924. Il s'implique en faveur des réseaux de combattants espagnols en 1936, invite Léon Blum à s'exprimer dans le Valais de l'après-guerre, etc.
Dans les années 1970, un enfant est abasourdi par le suicide de sa mère. Le narrateur raconte cet épisode traumatisant à travers une suite d'arrêts sur images liés à des instants qu'il a gardés en mémoire. L'orphelin grandit tant bien que mal, entre tristesse et gaieté
Dans un village de montagne, un jeune homme engagé dans la défense de l'environnement a été sauvagement battu par trois inconnus. La rumeur se répand dans les cafés, mais les preuves manquent et l'enquête piétine. Le dossier reste clos, mais un groupe de militants acquis à la cause de la victime décide de faire éclater la vérité.
Pourquoi faut-il «faire le garçon» ? Et comment vivre, en homme, avec un «cœur de fille» ? Dans ce récit où alternent l’enquête et le roman, l'écrivain Jérôme Meizoz esquisse une éducation sentimentale, tendre et crue.
Bruno Lesseul, un linguiste renommé, est accusé du meurtre de Juliana Amar, une jeune femme brésilienne qui étudiait les rites sacrificiels du candomblé. Le criminologue chargé de l'affaire reconstitue le lien complexe entre ces deux personnages, qui se révèle être la dérive d'une passion exclusive pour le langage.
Moqué et surnommé le Chinois, le narrateur, 15 ans, tombe amoureux de Rosalba. Or la jeune fille a déjà choisi son futur marié, le riche héritier de la casse automobile, mais l'adolescent s'enferme dans cet amour à sens unique. Lorsque Rosalba disparaît mystérieusement, le Chinois tente de comprendre ce qui s'est passé et interroge ses proches.
